Silvana BALDOVINO

SILVANA BALDOVINO BEAS

Silvana possède plus de 20 ans d’expérience dans les secteurs public et privé, où elle a conçu et mis en œuvre des politiques publiques et des stratégies liées aux questions environnementales, à la protection et à la promotion de la biodiversité, avec un accent particulier sur la conservation fondée sur les droits et la défense des droits collectifs des peuples autochtones et des populations vulnérables, en recherchant toujours des alternatives pour améliorer leurs conditions de vie. Ses domaines de spécialisation incluent les stratégies de sécurité juridique des terres autochtones, la médiation et la résolution de conflits, la revalorisation des savoirs ancestraux, ainsi que l’autonomisation et le leadership des femmes et des jeunes. Elle dirige actuellement à la SPDA la ligne consacrée aux droits humains et aux défenseurs de l’environnement. Elle est également professeure invitée à l’Institut de Démocratie et des Droits de l’Homme (IDEPUCH) de l’Université Catholique du Pérou, à l’Université Scientifique du Sud, à l’Université Nationale Majeure de San Marcos, entre autres.

Elle est membre du Tribunal forestier et de la faune de l’Organisme de supervision des ressources forestières et de la faune (OSINFOR). De plus, elle fait partie de la Commission du Droit de l’Environnement et de la Commission de la Politique environnementale, économique et sociale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Elle est auteure de livres, de recueils et de guides sur les terres communales, les aires naturelles protégées et le changement climatique, ainsi que de divers articles dans des revues spécialisées en droit de l’environnement, avec un accent sur les droits des peuples autochtones, les terres communales et les aires protégées.

Parmi ses publications figurent : « Dette ouverte : revalorisons le rôle des femmes autochtones », « Aires naturelles protégées acculées. Cas du Pérou. Pour Victoria Tauli-Corpuz, Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits des peuples autochtones », « Entre CADE et le Pacte environnemental : cordes pour unir l’économie et l’environnement », entre autres.

Au cours de l’année écoulée, elle a été invitée à rejoindre le panel d’experts du Earthshot Prize (plateforme mondiale qui cherche, par l’innovation, à résoudre les problèmes planétaires). Elle a également été reconnue comme Top Manager par l’APEC, en tant que femme leader dans la gestion de projets, et a participé à diverses délégations internationales afin de mettre en lumière la situation des peuples autochtones et des populations vulnérables en Amérique centrale, confrontés à des violations de droits et à des spoliations de terres, en sa qualité d’experte.