Notre approche stratégique
L’UICN s’est engagée à faire du Congrès mondial de la nature de l’UICN 2025 une référence ambitieuse en matière de gestion d’événements durables. Le Congrès s’appuiera sur une Politique de durabilité complète, alignée sur la norme internationale ISO 20121, qui offre un cadre de référence solide pour la planification et la mise en œuvre d’un événement durable.
S’appuyant sur le succès d’initiatives précédentes, y compris la certification ISO 20121 décernée au Congrès mondial de la nature de l’UICN 2016 à Hawaï et au Congrès de l’UICN 2021 à Marseille, l’UICN s’efforce d’améliorer sans cesse ses pratiques en matière de gestion d’événements durables.
Un engagement ancré dans une politique
Conformément à son rôle de leader en matière de conservation et de durabilité, l’UICN a adopté une ambitieuse Politique de durabilité du Congrès mondial de la nature de l’UICN 2025 pour guider la planification et l’organisation du Congrès. Cette politique reflète l’engagement de l’UICN de minimiser l’impact environnemental, de maximiser les retombées sociales et économiques positives et de garantir la transparence et la responsabilité dans la planification et l’exécution de l’événement.
Plan d’action et lignes stratégiques
Afin de mettre en œuvre cette politique, l’UICN a élaboré un plan d’action de durabilité détaillé, structuré autour de quatre voies stratégiques :
- Économique et sociétal : maximiser l’impact positif local et mondial.
- Environnemental : minimiser l’empreinte écologique du Congrès.
- Social : organiser un événement fédérateur.
- Gouvernance : renforcer la résilience et la gouvernance de l’organisation.
Chaque ligne est étayée par des objectifs, des actions spécifiques et des indicateurs de performance clés afin de suivre et rendre compte des progrès réalisés. Le rapport de durabilité du Congrès suivra ce même cadre, fournissant des mises à jour transparentes, alignées sur chaque domaine d’intérêt.
Feuille de route vers une certification ISO 20121
Au cœur de la Politique de durabilité du Congrès mondial de la nature de l’UICN 2025 se trouve l’objectif d’obtenir une certification ISO 20121, la norme mondialement reconnue en matière de gestion d’événements durables. Cette norme garantit que la durabilité soit intégrée à chaque étape du cycle de vie du Congrès, de sa planification à son organisation et à son héritage.
L’UICN est actuellement dans la phase de mise en œuvre de sa feuille de route de certification de 20 mois, conformément à la méthodologie ISO 20121 : planifier, mettre en œuvre, vérifier-agir et améliorer. La phase actuelle, mettre en œuvre, se concentre sur la mise en pratique de la politique et du plan d’action de durabilité dans toutes les opérations liées au Congrès.
Les progrès sont systématiquement suivis, et l’UICN continuera de tenir toutes les parties prenantes informées grâce à des mises à jour régulières, garantissant ainsi la transparence et l’appropriation partagée de ce parcours plein de sens.

Approche collaborative et inclusive
L’élaboration de la politique et du plan d’action a été façonnée par un vaste processus d’engagement des parties prenantes, impliquant à la fois des équipes internes et des partenaires externes. Cette consultation inclusive garantit que le Congrès reflète des perspectives diverses et réponde aux attentes les plus élevées en matière de performance environnementale et sociale.
Pour soutenir cet effort, l’UICN collabore avec Global Destination Sustainability Movement (GDS-Movement), une agence internationale pionnière, dédiée à la poursuite d’une transformation socio-économique et environnementale positive, et Green Evénements, un expert dans l’élaboration de stratégies pour des événements responsables.
Initiatives de durabilité
En savoir plus sur les initiatives de durabilité spécifiques du Congrès de l'UICN 2025.
Compenser les émissions de carbone
Dans le cadre du Congrès, l’UICN invite les participants à contribuer à la conservation de la nature en compensant les émissions de carbone associées à leur participation à l’événement, que celle-ci soit en ligne ou sur site. Dans ce dernier cas, le calcul des émissions inclura celles générées par les déplacements ainsi que celles générées sur place par l’événement lui-même.
Lors du processus d’inscription en ligne, les participants seront invités à contribuer, à partir d’une liste préétablie, à l’un des projets sélectionnés offrant des crédits de compensation carbone certifiés. La sélection des projets a été faite par le biais d’un Appel à propositions dédié, réservé aux Membres de l’UICN, conformément à la Politique de compensation carbone de l’UICN (en anglais). Des projets supplémentaires pourront être proposés et seront sélectionnés selon les principes décrits dans cette même politique.
La liste des projets disponibles pourra évoluer pendant la période d’inscription. L’UICN achètera des crédits avant l’événement en fonction d’une estimation des émissions de carbone générées par le Congrès et les rendra accessibles via le système d’inscription. Une fois les crédits d’un projet épuisés, celui-ci ne sera pas nécessairement remplacé.

Projets de compensation carbone

Ce projet, mené dans le département d'Izabal au Guatemala, contribue à la protection des forêts en prévenant la déforestation sauvage. Sur 30 ans, il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 24,4 millions de tonnes équivalent CO2. Piloté par FUNDAECO, il soutient les communautés locales en leur offrant une meilleure gestion des terres, des revenus alternatifs et une gouvernance renforcée, garantissant ainsi des bénéfices à long terme pour les populations, la faune et l'environnement.

Le projet REDD+ Chyulu Hills protège environ 410 000 hectares des collines de Chyulu au Kenya, en réduisant la déforestation et soutenant les communautés locales. Il crée des corridors écologiques, fournit de l’eau douce et finance des moyens de subsistance durables, des soins de santé et l’éducation. Il atténue ainsi le changement climatique et renforce la biodiversité grâce à une meilleure gestion des terres et à l’engagement des communautés.

Situé sur la péninsule du Yucatán au Mexique, l’ejido Petcacab et Polinkin est un modèle de gestion forestière communautaire. Fort de plus de 35 ans d’expérience, il intègre l’exploitation du bois, l’artisanat et la conservation. Protégeant 47 458 hectares, il participe aux marchés du carbone, réinvestissant ses revenus dans des projets communautaires, la durabilité et la résilience économique, tout en préservant la biodiversité

Situé à Calakmul, dans le Campeche, le projet Ejido Xbonil protège plus de 12 000 hectares de forêt tropicale. Abritant diverses communautés autochtones et de descendance africaine, il préserve la biodiversité et une faune emblématique. Grâce à la capture de carbone forestier et à la régénération naturelle, la communauté renforce les stocks de carbone tout en promouvant une utilisation durable des ressources et une résilience socio-environnementale à long terme.