L'ambassadeur Seyni Nafo est une voix influente de la diplomatie climatique mondiale et une force motrice des efforts de l'Afrique en matière de climat et de développement durable.
Actuellement co-président du conseil d'administration du Fonds vert pour le climat (FVC) pour 2025, il joue depuis plusieurs années un rôle essentiel dans l'élaboration de la politique internationale en matière de financement du climat. Il est également membre du groupe consultatif de haut niveau du Secrétaire Général des Nations Unies sur l'action climatique, qui offre des conseils stratégiques sur l'accélération des solutions climatiques mondiales.
Défenseur infatigable de la résilience climatique de l'Afrique, M. Nafo dirige l'unité d'appui technique de l'Initiative pour l'adaptation de l'Afrique (AAI) de l'Union Africaine, lancée lors de la COP21 à Paris pour mettre en œuvre des actions concrètes d'adaptation au climat sur l'ensemble du continent. Il est également secrétaire général de l'initiative Adaptation de l'Agriculture Africaine (AAA), un effort continental visant à renforcer la sécurité alimentaire grâce à une agriculture intelligente face au climat, et sert d'Ambassadeur de bonne volonté pour la mobilisation des ressources pour l'initiative de la Grande Muraille verte (GGWI) de l'Union Africaine.
De 2016 à 2020, il a été l'ambassadeur du Mali pour le climat et l'envoyé spécial pour le changement climatique du président Ibrahim Boubacar Keita. Vétéran des négociations internationales, l'ambassadeur Nafo a présidé le Groupe africain de négociateurs (AGN) en 2016-2017. Lors des négociations historiques de l'Accord de Paris de la COP21, il a dirigé la piste de l'action climatique pré-2020 pour l'Afrique et plus de 135 pays en développement, faisant avancer les progrès en matière d'atténuation, d'adaptation et de financement.
Outre ses fonctions publiques, l'ambassadeur Nafo a récemment été élu président (entrant) de HYDROMA Inc, leader mondial du développement de l'hydrogène naturel (géologique). HYDROMA a pour objectif de débloquer 100 millions de tonnes d'hydrogène sans carbone par an d'ici 2030, accélérant ainsi la transition vers une énergie propre à l'échelle mondiale.